Les lieux ​d’EXPO

39 Rue André Bénac

27 Rue Armand Caduc

13 Rue des Frères Faucher

33190 La Réole


EXPOSITION REALISEE DANS LE CADRE ​DU FESTIVAL “DU COEUR A LA RUE ​2024”

LES MASQUES RITUELS ​EN AFRIQUE

LES MASQUES EKET DU NIGERIA sont des éléments ​emblématiques de l'art et de la culture du peuple Eket, une ​communauté du sud-est du Nigeria. Ces masques ont une ​signification culturelle et spirituelle profonde dans les ​pratiques cérémonielles et rituelles de la société Eket.


Les masques Eket sont souvent caractérisés par des ​traits stylisés, des couleurs vives et des formes ​expressives. Ils peuvent représenter des esprits ​ancestraux, des divinités, des personnages mythiques ou ​des figures sociales importantes.


Les masques sont portés lors de divers événements ​culturels, tels que les cérémonies de passage, les festivals ​et les rituels de guérison. Ces masques jouent un rôle ​crucial dans la communication entre les humains et les ​esprits. Ils sont utilisés pour demander des bénédictions, ​guider la communauté et renforcer les liens avec le ​monde spirituel. Les performances masquées sont ​également un moyen de préserver les traditions et de ​transmettre des enseignements culturels aux ​générations futures.


En tant qu'œuvres d'art, les masques Eket sont admirés ​pour leur esthétique unique et leur pertinence culturelle. ​Ils reflètent l'identité, les croyances et l'histoire du peuple ​Eket, tout en étant appréciés par les amateurs d'art et les ​chercheurs intéressés par l'art africain traditionnel.

Masque Guro, Côte d’Ivoire


Les Gouro sont une population d'Afrique de l'Ouest de langue ​mandé-sud établie principalement au centre-ouest de la Côte ​d'Ivoire, autour de Bouaflé, Zuénoula, Sinfra, Oumé, Vavoua et ​même Daloa1, sur les rives du Bandama, au centre-ouest de la ​Côte d’Ivoire.

Le masque Pende de la République démocratique ​du Congo


se rattache au corpus des masques d'initiation (Mukanda) utlisés lors ​des rituels masculins de l'Est du pays Pende.


La structure des masques change avec les modes. Habituellement, le ​chef fait appel à un sculpteur professionnel pour sculpter les premiers ​masques et les autres sont réalisés par de jeunes promus.


Ce masque de distingue par sa plastique particulière

composée de formes géométriques accentuées par le contraste ​entre les pigments rouges et le kaolin blanc qui font de lui un témoin de ​l'art Pende.

Bouclier (Ngabo) de l’ethnie Songye, RDC ​(république démocratique du Congo, ex Zaïre). ​1880-1930


Bouclier traditionnel orné de stries polychromes alternant les ​trois couleurs fétiches des Basongye (pluriel de songye), le blanc, ​le rouge et le noir. Les couleurs ont une signification symbolique ​et expriment divers traits de caractères ou de dispositions de ​l'esprit. Le blanc symbolise la pureté, la paix, la lune, la lumière ou ​encore le deuil, le rouge est associé au sang, au feu, au courage, à ​la force, ou encore à la destruction et à la magie négative.

Le bouclier est muni d'une poignée à l'arrière.

Il s’agit d’un bois léger et tendre.


Le bouclier est orné de la représentation miniature d'un masque ​Kifwebe (Bifwebe au pluriel). Ce petit masque central est sculpté ​en très haut relief donnant à l'objet une dynamique remarquable.


Il semble acquis que ces boucliers n'étaient pas destinés au ​combat et servaient plutôt d'accessoires symboliques et ​emblématiques de pouvoir. Plusieurs théories envisagent leur ​utilisation. D’après certains auteurs, ils étaient suspendus sur les ​murs des cases appartenant (chez les Kifwebe), le petit masque ​central serait le gardien de la case, destiné à protéger le lieu et les ​habitants contre la sorcellerie et les forces du mal.



Masque Kifwebe – Songye (de l’ethnie Songye),

RDC (République Démocratique du Congo, ex Zaïre).

Milieu du 20e siècle.


Les masques Kifwebe figurent parmi les masques africains les plus célèbres. Nés ​de la sculpture du Bwadi bwa Kifwebe, une société influente des Songye (une ​communauté de la République démocratique du Congo), ces masques se ​distinguent par leurs stries uniques à chaque masque, leurs yeux globuleux et ​leur bouche cubique.


En bois polychrome très léger. Ce masque est un masque masculin Songye, ​reconnaissable par l'existence d'une crête, les masques féminins n’ont pas de ​crête. Les masques masculins sont plus colorés que les féminins et sont portés ​pour les danses pendant le jour, tandis que les masques féminins qui reflètent les ​forces positives sont portés durant les danses nocturnes.


Chaque partie du masque est associée à un animal (le lion, le zèbre, le crocodile ou ​le porc-épic) dont le porteur imite le comportement.

Les stries sont une écriture à double sens : sentier ou chemin des morts ​attendant la renaissance tandis. La crête, dans le prolongement du nez est ​l'arbre de vie. La bouche serait le bec de l'oiseau ou le feu du sorcier, selon les ​Songyés, celui qui a les lèvres charnues est censé parler fort.


Le masque a une fonction imprécative, selon certains spécialistes ils pourraient ​avoir été portés lors des circoncisions ou des funérailles.Ses couleurs ont une ​signification symbolique. Le noir est associé aux qualités occultes du masque, et ​les stries noires seraient destinées à dissimuler les aspects malveillants du ​masque aux non-initiés. Le rouge est associé au sang, à la chair, au feu mais aussi ​au courage, à la vigueur, à la connaissance Le blanc parle de bienveillance (pureté, ​paix, lumière).


Les masques casques Ngoin - Bamoun / Tikar ​du Cameroun


présents dans tous les royaumes du Grassland camerounais ​(Bafut, Bekom, Big Babanki, Ndop, Oku...) appartiennent à des ​ensembles de masques exposés lors des cérémonies ​commémoratives organisées pour honorer des personnes ​importantes qui sont décédées.


Chaque ensemble est la propriété d'une lignée particulière qui ​peut comprendre plus de 20 masques, généralement de formes ​variées, mais parfois avec des aspects répétititfs.


Certains sont obligatoires, comme Kam (ou akam), un masque ​masculin qui mène la danse, ou encore Ngoin qui incarne la ​première épouse de Kam. D'autres masques féminins peuvent ​intervenir, ceux des autres épouses ou filles de Kam.

Masques Punu, Gabon


Les Punu forment un peuple bantou d'Afrique ​centrale établi principalement au sud du Gabon, ​également en république du Congo dans la région du ​Niari. Ils constituent l'un des groupes dits shira-​punu, auxquels sont aussi rattachés les Sangu (ou ​Massango).

Masque Punu, une ethnie du Gabon.


Bois peint.

De tels masques sont reconnaissables au losange qui orne le ​front, aux yeux mi-clos en graine de café et au fard blanc qui ​recouvre le bois. Sur ce masque le blanc a pratiquement disparu, ​on en voit des traces le long des reliefs. Le fard blanc rituel est ​traditionnellement du kaolin mêlé à de la poudre d'os broyé des ​défunts.

Ces Masques sont exhibés au cours de cérémonies destinées à ​invoquer l'esprit de défunts.


Masque Punu Okuyi (ethnie du Gabon)


Bois peint Ce masque présente les traits caractéristiques des ​masques Okuyi, aux coiffures complexes, aux bouches ​protubérantes, aux yeux mi-clos en grain de café. Sur ce ​masque la coiffe, divisée en deux, se dresse sur la tête. Un ​losange orne le front (une scarification chéloïde?). Le fard ​blanc rituel est traditionnellement du kaolin mêlé à de la poudre ​d'os broyé des défunts. Le rouge met en relief les organes et ​les scarifications. Ces masques sont exhibés au cours de ​cérémonies destinées à invoquer l'esprit de défunts. Il n'y a pas ​d'espace pour les yeux ni la bouche.


Le masque de Lune Baule de Côte d’Ivoire se ​définit par ses proportions délicates.


Avec un plan facial circulaire et surélevé, lui-même souligné par ​une crête dentelée, ainsi qu'une petite bouche aux lèvres ​légèrement saillantes, l'on voit se dessiner un visage.


Celui-ci se profile par un nez effilé prolongé par une crête ​médiale jusqu'au front sous lequel on peut apercevoir des yeux ​légèrement bridés. Les début d'une coiffure peut être observé ​au niveau des tempes.

Masque Baoulé – Côte d’Ivoire



Le bois est finement travaillé, les Baoulés ont la réputation d’être ​d'habiles sculpteurs.

Les lignes de ces masques sont élégantes. Celui-ci est entouré d’une ​bordure dentelée, ce qui semble être typique d’une ethnie. Il est ​également surmonté d’un oiseau dont le bec se pose sur le front.


L'oiseau est fréquemment perçu comme un intermédiaire entre le ​monde des vivants et celui des esprits. Il est chargé de transporter les ​prières et les offrandes vers les ancêtres, et de rapporter leurs ​réponses.


Chaque pièce est le fruit d'un travail artisanal exceptionnel, transmis ​de génération en génération.

Chaque masque raconte une histoire, chaque détail sculpté révèle une ​signification profonde.


Les Baoulés sont un peuple de Côte d’Ivoire vivant pour sa grande ​majorité au centre du pays. Ils se sont installés en Côte d'Ivoire au 18e ​siècle.


Depuis quelques années la Côte d’Ivoire a interdit que les masques ​traditionnels sortent du territoire.


Masque de justice Fang, Gabon


Les M’fan forment un groupe ethnique bantou que l’on trouve ​aujourd’hui en Afrique centrale, essentiellement en Guinée ​équatoriale, et au Gabon - woleu-Ntem (province éloignée du ​Cameroun), mais aussi au Cameroun, et à Sao Tomé-et-Principe. ​Le groupe des langues M’fan est composé de plusieurs dialectes ​et créoles. Les m'fan parlent tous des langues bantoues ​apparentées, et, malgré quelques spécificités régionales, ils n'ont ​aucun mal à se comprendre entre eux3.

L’appellation « m’fan » n'est pas acceptée par les natifs qui ​affirment ne pas s'appeler ainsi4. Par ailleurs, l'orthographe « ​fang » est contestée par les « M’fan », le mot approprié serait ​m'fan couramment utilisé dans l'expression m'fan mod.

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Masque Fang du Gabon


Masque mural polychrome associé à la justice.

Masques Bété, Côte d’Ivoire


Les Bétés sont un peuple vivant dans le centre-ouest de la Côte ​d'Ivoire, notamment dans les régions de Gagnoa, Ouaragahio, ​Soubré, Buyo, Issia, Saïoua, Daloa et de Guibéroua

Les Koulangos sont un peuple du nord-est de la ​Côte d'Ivoire, autour des villes de Bouna et ​Bondoukou et particulièrement dans le Parc ​National de la Comoé. Ils étaient appelés « ​Pakhallas » par les Dioulas et souvent désignés ​ainsi par les premiers colonisateurs.

Le masque de danse Igbo originaire du Nigéria ​incarne l'esprit d'une jeune fille Igbo.


Malgré cela il est toujours porté par les jeunes ​hommes lors des fêtes des récoltes ou des ​célébrations associées à l'esprit de la terre.


Ce masque reprend les conventions ​symbolisant, selon les Igbo, la beauté de la ​jeunesse.


Il s’agit d’un visage fin enduit de blanc, de ​tatouages ​​et de motifs scarifiés.

Masque de singe Gurunsi, Burkina-Faso, ​d'initiation pour la danse des récoltes.


Les Gourounsi forment un ensemble de ​populations d'Afrique de l'Ouest ​présentes au sud du Burkina Faso , au ​nord du Ghana et en Côte d'ivoire

Masque Teke des peuples Bateké du Congo RDC


Originaires du Congo, les Tékés utilisent ces masques lors de ​cérémonies funéraires de notables, pendants les mariages ou, le ​plus souvent, lors des fêtes de réjouissances.

Les masques Tékés sont toujours construits selon les mêmes ​codes, de forme arrondie, ils sont divisés horizontalement par un ​épaulement et possèdent deux ouvertures réduites sculptées ​de part et d’autre du nez.

Les masques Tékés sont des masques planche, leur porteur fait ​tenir son masque grâce à un ruban tressé qu’il maintient entre ​ses dents, ses perforations périphériques servent à accrocher ​différentes plumes et fibres. Ils sont décorés par des motifs ​géométriques puis peints à l’aide de pigment ocres, bleus, rouges ​et noirs.


Masque Koulango, Côte d'Ivoire.


Les masques Koulango servent à plusieurs fonctions :


  • Communication avec les esprits : Ils permettent aux hommes de se ​connecter au monde invisible et de solliciter l'aide des ancêtres.


  • Protection : Les masques sont censés protéger les communautés ​contre les maladies et les mauvais esprits.


  • Fertilité : Ils sont associés à des rites de fertilité, tant pour les ​humains que pour les cultures.


Le masque Attie est issu du peuple éponyme (Atyé, ​Akyé, Akié) de Côte d'Ivoire qui vit dans le sud du pays, ​au nord de la ville d'Abidjan, notamment de la ​commune d'Anyama, dans la région des lagunes entre ​Adzopé et Alepé.


Les Attié parlent une langue Kwa du même nom, Attié. ​Leur art reste peu connu et étudié.


Il se définit par des formes qui servent de supports à la ​réconciliation avec les dieux.


Les statues d'ancêtres sont parmi les plus vénérées ​et communes, elles protégeront la famille tout en ​maintenant la cohésion.


A noter que chez les Attié comme chez leurs voisins ​Baoulé, le thème du jugement est très présent dans la ​statuaire. On retrouve cette récurrence chez eux à ​travers des œuvres représentant soit une femme, ​soit un homme, très souvent liés à la royauté.

Togo


  • Mina: Les masques Mina sont souvent caractérisés par des traits ​faciaux exagérés et des coiffures élaborées. Ils sont utilisés lors ​de cérémonies liées à la fertilité et à la protection des récoltes.


  • Ewe: Les masques Ewe sont très variés et peuvent représenter ​des animaux, des esprits ou des ancêtres. Ils sont utilisés lors de ​funérailles et de cérémonies initiatiques.


  • Kabyè: Les masques Kabyè sont souvent associés à des sociétés ​secrètes et sont utilisés lors de rituels de guérison.


Significations générales des plumes sur les masques ​africains :


  • Lien avec le monde spirituel : Les plumes sont souvent ​associées au monde des esprits et des ancêtres. Elles sont ​perçues comme des messagers entre le monde visible et le ​monde invisible, permettant ainsi aux porteurs de ​masques d'entrer en contact avec des forces supérieures.


  • Protection : Les plumes peuvent également servir de ​protection contre les forces négatives, les maladies et les ​mauvais esprits. Elles agissent comme un bouclier ​spirituel.


  • Puissance et autorité : Certains oiseaux, comme l'aigle ou ​le faucon, sont considérés comme des symboles de ​puissance et d'autorité. Leurs plumes, lorsqu'elles ornent ​un masque, confèrent au porteur un statut social élevé et ​des pouvoirs surnaturels.


Coiffe de cérémonie – Mali


Coiffe, ou cimier, pour la danse de l’antilope.

Bois sculpté finement ajouré représentant une antilope. L’antilope ​surmonte la coiffe que le danseur pose sur sa tête. La coiffe est entourée ​de longues mèches de fibres végétales.

Cimier tjiwara (ou chiwara). Les membres de la société "tji wara" utilisent ​une coiffe surmontée d’une antilope qui est l'être mythique qui a appris aux ​hommes à cultiver la terre. Le mot "tji" signifie travail et "wara" animal ​(animal de travail). Le but était d'encourager la coopération entre les ​membres de la communauté afin d'assurer une bonne récolte. ​L'accouplement des antilopes masquées évoque la fertilité et l'abondance ​agricole.


Le masque et la coiffe, tous deux ornés de symboles spécifiques, se ​complètent pour raconter une histoire plus complète. Par exemple, un ​masque représentant un ancêtre pourrait être surmonté d'une coiffe ​ornée de plumes d'aigle, symbolisant la sagesse et la connexion au monde ​spirituel.

Ensemble, le masque et la coiffe permettent une identification plus claire ​du personnage incarné par le porteur (ancêtre, esprit, divinité).

L'association de ces deux éléments amplifie le pouvoir attribué à celui qui ​les porte, le connectant plus étroitement aux forces cosmiques.



Les masques de théâtre

Masque Noh


c’est un masque utilisé dans le Noh japonais ​traditionnel. Ce masque Noh est un masque de ​vieil homme sculpté en bois.

LE MASQUE OKAME issu du Japon est ​synonyme de bonne fortune.


Sculpté à la main dans du bois et imprégné d’un héritage culturel ​riche.


Avec son large sourire agréable et ses yeux bienveillants et ​joyeux, le masque Okame est réputé pour être un porte-bonheur ​et un talisman contre la malveillance.


Les tons chauds et ivoire du bois sont rehaussés de joues parfois ​rouges et d'un petit sourire, donnant à ce masque une présence ​aimablequi se veut instantanément attachante.


Période Shōwa (1926-1989)

Masque de théâtre grec, en céramique


Chaque type de personnage (tragique, comique, satyre) avait son ​masque spécifique, permettant au public d'identifier rapidement le ​rôle du personnage sur scène.


Les masques étaient conçus pour exagérer les expressions ​faciales, rendant les émotions des personnages plus visibles et plus ​compréhensibles pour le public assis loin de la scène.


Les masques créaient une certaine distance entre l'acteur et son ​personnage, permettant à l'acteur de se détacher ​émotionnellement de son rôle.


La forme des masques était conçue pour amplifier la voix des ​acteurs, permettant ainsi aux spectateurs d'entendre clairement ​les dialogues, même dans les grands théâtres en plein air.


Masque de théâtre romain : Satyre


Le masque de satyre romain : un héritage grec

Le masque de satyre romain est un objet fascinant qui nous relie ​directement à l'Antiquité gréco-romaine. Il s'agit d'une adaptation ​romaine des masques de satyre utilisés dans le théâtre grec.


Les satyres : des créatures hybrides

Les satyres étaient des créatures mythologiques de la Grèce antique, ​mi-hommes mi-chèvres. Ils étaient associés à la nature, à la fête, au ​vin et à la musique. Dans le théâtre grec, ils étaient souvent ​représentés comme des personnages comiques et rusés, formant un ​contrepoint aux héros tragiques.


Les masques dans l’art


Masque décoratif en terre cuite, plein (non évidé), signé de ​l'artisan et daté (1988). Couche émaillée qui fait le décor avec ​de multiples reflets aux tons de vert foncé/ fauve / marron ​en fonction de l'exposition de la lumière.

Les masques rituels en Asie et Océanie

Masque asiatique rare et ancien, ​provenance Asie du Sud, de la fin du ​19ème siècle.

Masque spirituel du marais,

Papouasie-Nouvelle Guinée

Masque chamane Magar – Népal


Le bois brut que la patine des ans a dû assombrir, la sculpture sobre aux ​traits minimalistes désignent de fait un masque Magar.


Les Magars constituent un groupe ethnolinguistique réparti sur ​l’ensemble du territoire népalais mais essentiellement concentré dans ​le centre du pays.


Ce masque était porté dans le cadre de la tradition chamanique des ​montagnes. On ne sait pas grand chose de la signification de ces ​masques mais ils représentent des divinités, des esprits de la nature ou ​des créatures surnaturelles.


Masque bouddhiste de cérémonie – Népal

19e siècle


Bois sculpté et peint. Ce masque a perdu la brillance de sa peinture ​d’origine, celle-ci s’est patinée avec le temps.

Les crânes sur le dessus du front et les dents bien prononcées ​représentent la protection contre les forces négatives et la ​transformation de la négativité en sagesse.


Ce type de masque était utilisé lors des cérémonies rituelles ​bouddhistes par les lamas lors de danses masquées selon des rituels ​très anciens remontant très certainement aux tribus animistes de ​l'Himalaya. Les chamanes de ces tribus utilisaient ces masques lors de ​rituels visant à protéger un village, à guérir des maladies ou lors d' ​exorcismes. Ces masques avaient donc une fonction très ​importantes dans la vie sociale de la communauté. Ils étaient portés ​par les chamanes mais aussi par les habitants lors de cérémonies ​théâtrales dédiées aux ancêtres orchestrées par le guérisseur.

Au fil du temps, le bouddhisme est devenu une pratique religieuse ​dominante dans les régions de montagnes remplaçants peu à peu les ​mythes et pratiques du chamanisme. Mais les masques ont survécu ​et représentent une divinité traditionnelle bouddhiste.


LES MASQUES SUR LE CONTINENT ​AMERICAIN

LE MASQUE EN MOZAÏQUE aztèque/maya fabriqué ​avec des pierres semi-précieuses incrustées d'onyx ​rouge, de jaspe et de nacre d'ormeau.


Il s’agit d’un art populaire mexicain.


La façade est émaillée et polie créant une finition ​“glacée”.


Les Aztèques fabriquaient des masques pour ​différents rituels et pour différents dieux. Les ​masques étaient portés lors de certaines cérémonies ​par des prêtres dans le but d'attirer l'attention des ​dieux afin d’être reconnus comme valeureux et ​d’avoir un vœu exaucé.

Les masques de lutte

Masque de luchador mexicain

Masques de protagonistes et antagonistes

Jason Voorhees dans Vendredi 13

Le Diable

Dark Maul, dans Star Wars

Ghostface dans Scream

V, dans V pour Vandetta

ZORRO

Masques de santé

Masque de médecin contre la Peste

Masque chirurgical

Masque FFP2

Masques de Carnaval

Masque du Carnaval de Venise


Chaque masque possède une forme, une décoration ​et une signification qui lui sont propres.


Les masques de la noblesse vénitienne :


  • Bauta: Le masque le plus classique, couvrant tout ​le visage sauf les yeux. Il permettait à la noblesse ​de circuler incognito lors du carnaval.


  • Medico della peste: Le masque du médecin de la ​peste, avec son long bec rempli d'herbes ​aromatiques. Il servait à protéger son porteur des ​maladies.


  • Volto: Masque simple et élégant, souvent orné de ​motifs floraux ou de plumes.


  • Moretta: Petit masque noir couvrant uniquement ​le bas du visage, laissant apparaître les yeux. Il était ​souvent porté par les femmes.



Les masques de la Commedia dell'Arte :


  • Arlequin : Le masque le plus célèbre, caractérisé par sa forme ​losangique et ses couleurs vives. Il représente le serviteur ​rusé et intelligent.


  • Columbine: Le masque féminin associé à Arlequin, souvent ​représenté avec un grand chapeau et un air coquet.


  • Pantalon: Le vieux vénitien, souvent représenté avec un long ​nez crochu et un air bougon.


  • Dottore: Le savant un peu ridicule, souvent représenté avec ​de grosses lunettes et un long nez.



Les masques fantastiques :


  • Masques animaliers: Inspirés du monde animal, ils peuvent ​représenter des oiseaux, des félins ou des créatures ​mythologiques.


  • Masques grotesques: Aux formes déformées et aux ​expressions exagérées, ils sont souvent utilisés pour créer un ​effet de surprise ou de peur.


Histoire du masque

Les masques de carnaval

Les masques de Carnaval ont une histoire fascinante qui remonte à des époques très anciennes. ​Voici un aperçu de leurs origines et de leur évolution :


1 - Origines lointaines


La coutume de porter des masques en certaines occasions remonte à des milliers d’années. On ​peut situer l’origine des masques au paléolithique, entre 15 000 et 10 000 ans avant J.C., grâce à ​la découverte de “l’homme au masque” dans la grotte des Trois Frères en Ariège.

À cette époque, on ne connaît pas précisément la signification et l’usage des masques, mais ils ​sont considérés comme les ancêtres les plus reculés de nos masques de Carnaval.


2 - Fonctions diverses


Les masques ont toujours eu pour principale fonction de préserver l’anonymat de celui qui les ​porte.

Avant de devenir un symbole du Carnaval, les masques étaient utilisés lors de cérémonies ​rituelles et de représentations scéniques.

Dans l’Antiquité, les masques étaient associés au culte dionysiaque et aux cérémonies funèbres.

En Afrique, les masques sont encore utilisés lors de cérémonies rituelles pour représenter des ​esprits ou des ancêtres.

Au théâtre, les masques ont joué un rôle essentiel. Ils étaient utilisés dans le théâtre grec et ​romain pour figurer différents personnages et amplifier la voix des acteurs. On les retrouve ​également dans le théâtre masqué balinais, la Commedia dell’arte et le nô japonais.


3 - Évolution au Moyen Âge



C’est à partir du Moyen Âge que les masques ont été utilisés comme ​déguisements.

Après une période où le maquillage était privilégié, les masques sont réapparus ​sous la forme du loup, importé d’Italie, pendant le règne de François Ier.



Sous Louis XIV, les artistes des ballets dansant pour le Roi portaient également ​des masques.

De nos jours, les masques du Carnaval peuvent varier du simple loup aux créations ​les plus élaborées, en papier mâché, en bois, peints, ornés de plumes ou de joyaux.


Leur fonction est restée la même : dissimuler le visage des participants, leur ​permettant d’inverser les rôles et de transgresser les interdits. Ainsi, chacun peut ​sortir caché et s’amuser en toute liberté pendant le Carnaval.





L’Histoire des Masques Vénitiens


  • Le Carnaval de Venise est l’un des carnavals les plus prestigieux et les plus anciens d’Europe. ​Son histoire remonte au Xe siècle.
  • À cette époque, la veille du carême, synonyme de privations à venir, était célébrée comme un ​jour de fête. Les masques vénitiens permettaient d’abolir les différences sociales, le peuple se ​mélangeant à la noblesse.
  • Aujourd’hui, bien que le Carnaval soit plus international qu’italien, la fabrication des masques ​vénitiens reste une activité artisanale typique. Certaines maisons continuent de créer ces ​masques sur commande.


Signification et Artisanat des Masques Vénitiens

  • Les masques vénitiens, ou “mascherari”, étaient confectionnés par des artisans spécialisés. Ils ​respectaient une tradition mondialement reconnue.
  • Inspirés de la commedia dell’arte, un genre de théâtre italien où tous les personnages sont ​masqués, les costumes du Carnaval de Venise représentent des figures emblématiques telles ​que Arlequin, Pantalon, et Le Capitan.
  • Le masque le plus ancien est l’arlequin, accompagné d’un costume à losanges colorés. Au XIVe ​siècle, le port du masque était interdit la nuit et lors des fêtes religieuses.
  • Aujourd’hui, un jury international récompense le plus beau masque, perpétuant ainsi la ​tradition de l’excellence artisanale.


Les Masques Vénitiens Aujourd’hui




L’Histoire Fascinante des Masques Africains


Origines et Significations


  • Création Ancienne : On pense que les premiers masques africains ont été créés à l’époque ​paléolithique, il y a environ 15 000 ans. Depuis lors, ils ont été utilisés dans les rituels, les ​cérémonies et les danses sacrées.


  • Représentation Symbolique : Chaque masque a sa propre signification culturelle. Ils représentent ​souvent des ancêtres, des esprits ou des divinités.


  • Cérémonies et Rituels : Les masques étaient portés lors de cérémonies marquant des moments ​cruciaux de la vie de la communauté : naissance, mariage, initiation, funérailles, etc.


  • Médiateurs Entre les Mondes : Dans plusieurs cultures africaines, les masques sont considérés ​comme des objets sacrés. Ils servent de médiateurs entre le monde des morts et celui des vivants. ​Le danseur qui porte le masque entre en transe et par la même en contact avec ses ancêtres. Il ​apporte leurs messages de sagesse, souvent sous forme de cris.


  • Diversité etfonctions multiples : Les masques africains se déclinent en une vaste variété selon les ​tribus. Ils assurent diverses fonctions et sont utilisés de différentes manières. Par exemple, ils ​peuvent représenter le surnaturel, protéger contre les esprits malveillants ou favoriser la ​guérison.


Matériaux et Décoration


  • Matériaux : Les masques africains sont fabriqués à partir de divers matériaux tels que le bois, le ​bronze, le cuivre, l’ivoire, la terre cuite, le raphia et les textiles.


  • Décoration : Ils sont souvent décorés de cauris, de perles colorées, d’os, de peaux d’animaux et de ​fibres végétales.


Héros masqués dans la fiction


Les héros masqués au cinéma ou dans la littérature ont toujours captivé notre imagination. Que ​ce soit pour protéger leur identité, terrifier leurs ennemis ou simplement ajouter une touche ​mystérieuse, ces personnages iconiques ont laissé une empreinte indélébile sur l’histoire du ​cinéma. Voici quelques-uns des films mémorables où le masque joue un rôle crucial :


Les Yeux sans visage (1960) :

Dans ce film de Georges Franju, un chirurgien tente de réparer le visage défiguré de sa fille après ​un accident de la route. Le visage de la jeune femme est recouvert d’un masque blanc et lisse, ​créant une atmosphère à la fois fascinante et inquiétante.

Le masque porté par Christiane, la fille du chirurgien, est en réalité une peau humaine prélevée sur ​une autre victime. Ce masque symbolise à la fois la beauté et l’horreur, reflétant le thème central ​du film.

Le réalisateur Georges Franju a créé une atmosphère de mystère en montrant rarement le visage ​de Christiane sans son masque, renforçant ainsi son impact visuel.


Phantom of the Paradise (1974) :

Inspiré par la légende de Faust, ce film de Brian De Palma raconte l’histoire d’un compositeur ​défiguré dont le visage est masqué par un casque. Le masque symbolise le double, entre humanité ​et monstruosité.

Le masque de Swan, le méchant du film, est un casque argenté avec un bec pointu. Il représente la ​cupidité et la corruption de l’industrie musicale. Swan est prêt à tout pour réussir, même à ​défigurer le compositeur Winslow Leach.

Le masque de Swan est un mélange de glamour et de grotesque, soulignant la dualité du ​personnage.


L’Homme au masque de fer (1998) :

Basé sur le mystère de l’homme au masque de fer, ce film met en scène Leonardo DiCaprio dans le ​rôle du prisonnier masqué, en réalité le fils illégitime de Louis XIV. Le masque ici est plus brutal et ​violent, lié à la condamnation.

Le masque de fer est basé sur la légende de l’homme mystérieux emprisonné sous le règne de ​Louis XIV. Dans le film, le masque est en fer forgé et couvre tout le visage, sauf les yeux.

Le masque symbolise la captivité, l’injustice et la quête de liberté. La véritable identité de l’homme ​au masque de fer reste un mystère, ajoutant à son aura légendaire.


Le Silence des Agneaux (1991) :

Impossible de parler de masques sans évoquer celui porté par le célèbre psychiatre Hannibal ​Lecter. La muselière empêche Hannibal de s’exprimer et de manger, renforçant son statut de ​cannibale effrayant.

Le masque de Hannibal Lecter est une muselière en cuir, utilisée pour empêcher le cannibale de ​mordre ou de parler. Il renforce l’idée que Lecter est dangereux et incontrôlable.

Anthony Hopkins a apporté une intensité incroyable au personnage, et le masque est devenu l’un ​des symboles les plus emblématiques du cinéma d’horreur.


Batman: The Dark Knight Rises (2012) :

Si le masque de Bruce Wayne est emblématique, celui de Bane est tout aussi marquant. Ce ​masque imposant l’aide à survivre grâce à un gaz antidouleur. Pendant la pandémie de ​coronavirus, les masques de Bane ont même été en rupture de stock aux États-Unis.

Le masque de Bane est un dispositif respiratoire complexe qui lui permet de survivre après avoir ​été gravement blessé. Il ajoute à l’impression de puissance brute du personnage.

Tom Hardy, qui incarne Bane, a dû s’entraîner à parler avec le masque, ce qui a donné à sa voix un ​ton menaçant et inoubliable.

Mad Max: Fury Road (2015) :

Ces héros masqués ont tous apporté leur propre dimension au cinéma, qu’il s’agisse de mystère, ​de terreur ou de survie. Ils restent gravés dans nos mémoires et continuent d’inspirer de ​nouvelles générations de cinéphiles.

Immortan Joe, le chef tyrannique, porte un masque respiratoire en forme de crâne. Ce masque ​est à la fois fonctionnel et symbolique, reflétant la désolation du monde post-apocalyptique.

Le masque d’Immortan Joe est un élément clé de son apparence terrifiante et de son pouvoir sur ​les autres personnages.


Zorro

est l’un des héros masqués les plus emblématiques du cinéma et de la télévision. Voici un peu plus ​d’informations sur ce justicier masqué.

Créé par l’écrivain Johnston McCulley en 1919, Zorro est un personnage de fiction qui combat ​l’injustice et la tyrannie en Californie espagnole au XIXe siècle.

Son vrai nom est Don Diego de la Vega, un noble californien qui se transforme en Zorro pour ​défendre les opprimés.

Zorro porte un masque noir en forme de « Z » sur les yeux, une cape et manie l’épée avec une ​habileté extraordinaire.

Ses aventures ont été adaptées dans de nombreux films, séries télévisées et bandes dessinées, ​faisant de lui un symbole de la lutte pour la justice.


Fantômas :

Créé par l’écrivain Marcel Allain et le journaliste Pierre Souvestre, Fantômas est un criminel génial ​et mystérieux qui sévit dans le Paris du début du XXe siècle.

Son vrai nom reste inconnu, et il se cache derrière divers déguisements et masques pour ​commettre ses méfaits.

Dans le film Fantômas réalisé par André Hunebelle en 1964, le personnage est interprété par Jean ​Marais. Le film fait partie d’une trilogie, avec Fantômas se déchaîne en 1965 et Fantômas contre ​Scotland Yard en 1967.

Fantômas est un maître du déguisement, capable de se fondre dans la foule en utilisant des ​masques, des perruques et des costumes variés. Il est aussi intelligent et manipulateur, défiant ​constamment le commissaire Juve et le journaliste Fandor.


V pour Vendetta (James McTeigue, 2005) :

V est un mystérieux combattant de la liberté qui porte un masque en forme de visage souriant ​stylisé. Son masque est inspiré du célèbre portrait de Guy Fawkes, un conspirateur anglais du ​XVIIe siècle.

Le film se déroule dans un futur dystopique où un régime totalitaire opprime la population. V se ​rebelle contre ce régime en menant des actions spectaculaires et en utilisant des tactiques de ​guérilla.

Son célèbre discours commence par les mots : “Souvenez-vous, souvenez-vous du 5 novembre…” ​et il incite les gens à se lever contre l’oppression.

Portant un chapeau haut-de-forme et une cape, V est un symbole de résistance et de révolution.


Les héros masqués ont toujours fasciné les lecteurs et ont joué un rôle important dans la ​littérature. Voici un aperçu des héros masqués dans la littérature, en nous limitant à l’espace ​occidental et plus particulièrement à la France :


L’imposteur :

La figure de l’imposteur a également été associée aux héros masqués. Dans les années 1840, les ​romans populaires ont introduit le personnage du Justicier, qui œuvrait dans le sens opposé au ​héros du Mal. Cette “héroïsation” du traître masqué a contribué à façonner cette figure ​emblématique3.


L’anti-héros :

En littérature, il ne faut pas oublier les anti-héros. Des auteurs comme Samuel Beckett ont créé ​des personnages de roman dont on ne sait presque rien, offrant ainsi une perspective différente ​sur l’héroïsme4.


Diversité des héros :

Les héros masqués peuvent prendre différentes formes, qu’il s’agisse de justiciers, de vengeurs, ​d’aventuriers ou d’amoureux passionnés. Ils sont nés sous différentes plumes et influences, et ​continuent de captiver les lecteurs aujourd’hui5.

En somme, les héros masqués dans la littérature sont des personnages complexes, souvent liés à ​des combats politiques et moraux, et leur mystère attire notre imagination depuis des siècles.


Les méchants masqués dans la fiction


Les méchants masqués dans la fiction ont toujours captivé l’imagination des spectateurs et des ​lecteurs. Voici un aperçu de quelques-uns des plus célèbres méchants portant un masque :


Ghostface (Scream) :

Ce tueur en série masqué, avec sa voix déformée et son couteau, a terrorisé les adolescents dans ​la saga Scream. Son apparence fantomatique et son jeu de cache-cache sont devenus ​emblématiques.


Jason Voorhees (Vendredi 13) :

Le légendaire tueur en série qui hante le camp Crystal Lake. Son masque de hockey, inspiré par le ​gardien de but, est devenu synonyme d’horreur.


Le Boogeyman (Massacre à la tronçonneuse, 1974) :

Leatherface, le tueur cannibale, porte un masque fait de peau humaine. Son apparence grotesque ​et sa tronçonneuse font frissonner les spectateurs.


Michael Myers (Halloween) :

Le Mal incarné, Michael Myers, porte un masque blanc effrayant. Son regard vide et son obsession ​pour sa sœur en font un personnage inoubliable.


Jigsaw (Saw) :

Le génie criminel derrière les pièges mortels de la saga Saw porte un masque de porc. Son identité ​cachée ajoute à son mystère.


Les Yeux sans visage (1959) :

Dans ce film d’horreur français, le docteur Génessier porte un masque pour cacher son visage ​défiguré. Son obsession pour la chirurgie expérimentale est terrifiante.


Hannibal Lecter :

Le cannibale raffiné de Le Silence des agneaux porte un masque de contention lorsqu’il est en ​captivité. Son intelligence et sa cruauté sont glaçantes.


Onibaba (1964) :

Dans ce film japonais, deux femmes portent des masques de démons pour effrayer les ​voyageurs et voler leurs biens. Leur malveillance est palpable.


Lon Chaney (Le Fantôme de l’opéra, 1925) :

Bien qu’il ne soit pas un méchant traditionnel, le Fantôme porte un masque pour cacher son visage ​déformé. Son amour obsessionnel pour Christine est tragique.

Dark Vador


Dark Vador, également connu sous le nom de Darth Vader en anglais, est l’un des méchants les plus ​emblématiques de l’histoire du cinéma. Voici un bref aperçu de ce personnage :


Origines : Dark Vador est un ancien Jedi nommé Anakin Skywalker. Il est devenu un seigneur Sith ​après avoir été corrompu par le côté obscur de la Force. Son histoire est au cœur de la saga Star ​Wars.


Apparence : Dark Vador porte une armure noire impressionnante, un casque respiratoire et une ​cape. Son masque, avec sa respiration lourde caractéristique, est immédiatement reconnaissable.


Pouvoirs : En tant que Sith, Dark Vador maîtrise la Force. Il utilise son sabre laser rouge avec une ​habileté mortelle et peut étrangler ses ennemis à distance grâce à la Force.

Quête de pouvoir : Dark Vador sert l’Empereur Palpatine (Darth Sidious) et cherche à établir un ​règne tyrannique sur la galaxie. Sa quête de pouvoir et sa relation complexe avec son fils, Luke ​Skywalker, sont au cœur de l’intrigue.


Rédemption : Finalement, Anakin Skywalker trouve la rédemption en sauvant son fils et en se ​rebellant contre l’Empereur. Sa mort héroïque permet à Luke de vaincre l’Empire.

Dark Vador est un personnage emblématique, à la fois terrifiant et tragique. Sa transformation, ​son masque et sa voix profonde ont laissé une marque indélébile dans l’imaginaire collectif. Que la ​Force soit avec vous !


Ces méchants masqués ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de la fiction.


Les masques de lutte


Les Masques de Lutte : Entre Tradition et Spectacle


Les masques de lutte, également connus sous le nom de masques de catch ou masques de lucha ​libre, sont des accessoires emblématiques portés par les lutteurs professionnels. Ils ont une ​histoire fascinante et sont profondément ancrés dans la culture de la lutte, en particulier au ​Mexique. Voici un aperçu de ces masques colorés et mystérieux :


Origines et Signification

  • Début du 20e siècle : Les masques de lutte ont fait leur apparition au début du 20e siècle lors ​des combats de lutte au Mexique.
  • Lucha Libre : La lucha libre est un style de lutte mexicain caractérisé par des mouvements ​acrobatiques, des prises spectaculaires et des costumes flamboyants. Les masques font ​partie intégrante de cette tradition.
  • Identité et Anonymat : Les lutteurs portent ces masques pour dissimuler leur identité et créer ​un mystère autour de leur personnage. Chaque masque est unique et représente le lutteur qui ​le porte.
  • Rivalités et Enjeux : Dans la Lucha Libre les masques sont un enjeu important lors de combats ​spéciaux appelés "luchas de apuestas"”. Le perdant doit retirer son masque, ce qui peut être ​signe d’une grande humiliation.


Artisanat et Créativité

  • Fabrication à la Main : Les masques de lutte sont fabriqués à la main par des artisans ​talentueux. Ils utilisent des matériaux tels que le latex, le cuir, le tissu et le papier mâché.
  • Designs Uniques : Chaque masque est conçu pour refléter la personnalité du lutteur. Certains ​sont inspirés d’animaux, de super-héros, de divinités ou de créatures fantastiques.
  • Couleurs Éclatantes : Les masques sont souvent ornés de couleurs vives, de paillettes et de ​motifs audacieux. Ils attirent l’attention du public et ajoutent au spectacle.


Symboles et Héritage

  • Symboles de Puissance : Les masques de lutte symbolisent la force, la bravoure et la ​détermination des lutteurs. Ils sont portés avec fierté et respect.
  • Héritage Culturel : Au-delà du divertissement, les masques de lutte sont un élément important ​de la culture mexicaine. Ils sont transmis de génération en génération et sont considérés ​comme des trésors familiaux.


En somme, les masques de lutte sont bien plus que des accessoires de spectacle. Ils sont chargés ​d’histoire, de tradition et de passion, et ils continuent d’enflammer l’imagination des fans de ​lucha libre à travers le monde.


Les masques de danse

Les masques dans la danse ont une histoire riche et variée, reflétant la diversité des cultures et ​des pratiques artistiques à travers le monde. Voici un aperçu de l’utilisation des masques dans ​différentes traditions chorégraphiques :


Le Masque comme Personnage


  • Le masque peut être considéré comme un personnage dans des situations dansées. Il ​transcende le visage de l’interprète et lui permet d’incarner des rôles spécifiques.
  • Dans certaines danses traditionnelles, le port du masque est essentiel pour représenter des ​figures mythologiques, des ancêtres ou des esprits.

Diversité des Masques de Danse



Évolution Occidentale


  • En Occident, l’évolution de la danse a conduit à cantonner cette activité au loisir profane. Le ​masque a donc surtout un usage esthétique ou parodique.
  • Danses de Carnaval : En Grèce (à Drama en Macédoine grecque) ou au Brésil (à Rio), les danses de ​carnaval sont accompagnées de masques colorés et festifs.
  • Danses de Cours : Les danses de cour, telles que le ballet de la Merlaison en France (1635), ont ​également utilisé des masques pour des représentations élégantes et divertissantes.


Conclusion


Les masques dans la danse sont des marqueurs culturels, des outils de transformation et des ​moyens d’accéder aux codes sociaux. Qu’ils soient liés à la religion, à la mythologie ou simplement ​à l’esthétique, ils ajoutent une dimension mystérieuse et créative à l’art chorégraphique.


Les masques de théâtre


Les masques au théâtre ont une histoire fascinante, évoluant à travers les siècles et les cultures. ​Ils sont bien plus que de simples accessoires ; ils jouent un rôle essentiel dans la représentation ​scénique. Voici un aperçu de l’utilisation des masques dans le monde théâtral :


Aperçu Historique


  • Antiquité : Chez les Anciens, le masque était un moyen expressif donné aux acteurs pour ​incarner leurs rôles. Il s’accordait avec divers moyens pour reproduire les proportions ​imposantes des héros. Les premiers masques étaient en cuir, puis en bois.
  • Variétés des Masques : Il existait quatre types de masques :
    • Tragédie : Inspirant la terreur, ils étaient utilisés pour les personnages tragiques, les Ombres, ​les Gorgones et les Furies.
    • Comédie : Accentuant le ridicule, ils étaient portés par les personnages comiques.
    • Drame Satyrique : Représentant les Satyres, les Faunes et autres créatures mythologiques.
    • Danseurs : Utilisés par les danseurs pour accentuer leurs expressions.

Fonctions des Masques


  • Anonymat et Transformation : Les masques permettaient aux acteurs de cacher leur identité ​et de se transformer en différents personnages.
  • Amplification de la Voix : Certains masques avaient une bouche agrandie pour servir de porte-​voix, amplifiant la voix des acteurs.
  • Expression Double : Certains masques avaient deux expressions, permettant aux acteurs de ​changer d’action sans changer de masque.


Évolution Contemporaine


  • Commedia dell’arte : Entre les XVIe et XVIIIe siècles, ce genre théâtral italien inventa des types ​de personnages reconnaissables à leurs costumes et à leurs masques. Chacun incarnait un ​stéréotype comique.
  • Théâtre Japonais : Le Noh et le Kabuki utilisent des masques pour représenter des divinités, ​des guerriers et des fantômes. Le masque devient un médium pour exprimer des émotions et ​des caractères spécifiques.
  • Masque Neutre : Au XXe siècle, Jacques Copeau introduisit le masque « neutre », utilisé à des ​fins pédagogiques pour enseigner l’expression corporelle et la présence scénique.


En somme, les masques au théâtre sont des outils puissants, permettant aux acteurs de ​transcender leur propre visage et de donner vie à une multitude de personnages.


Les masques porte-bonheur


Les masques porte-bonheur traditionnels jouent un rôle significatif dans de nombreuses ​cultures, et ils sont particulièrement riches en histoire et en symbolisme au Japon. Voici quelques ​exemples de masques japonais traditionnels et leur signification :


  • Masques de théâtre Nô :

Ces masques sont utilisés dans le théâtre Nô pour représenter une variété de personnages, tels ​que des esprits, des démons, des hommes, des femmes et des vieillards. Ils sont connus pour leur ​capacité à changer d’expression selon l’angle sous lequel on les regarde.


  • Masque d’Hyottoko :

Utilisé dans les danses traditionnelles, ce masque représente un homme comique avec une ​expression faciale drôle. Il est souvent associé à la chance et à la prospérité.


  • Masque d’Okame :

Ce masque représente une femme joyeuse avec des traits enfantins. Il est considéré comme un ​symbole de chance et est censé apporter une longue vie.


  • Masques de Kitsune :

Dans le shintoïsme, le renard est une divinité servant la déesse Inari, déesse des récoltes, du riz et ​de la fertilité. Les masques de renard sont souvent portés lors de festivals pour honorer cette ​divinité et sont censés apporter chance et protection.


Ces masques ne sont pas seulement des objets d’art; ils sont imprégnés de spiritualité et de ​croyances profondes. Ils sont fabriqués avec soin et détail, souvent sculptés dans du bois de ​cyprès et finement laqués pour créer des jeux d’ombres et de lumière qui leur donnent vie sur ​scène ou lors de cérémonies1.

Les masques dans l’Art


Le masque, symbole à la fois mystérieux et puissant, a traversé les époques et les cultures, ​laissant sa marque dans l’histoire de l’art. Que ce soit dans l’art contemporain ou la peinture ​classique, le masque a été un vecteur d’expression, de réflexion et de transformation. Voici un ​aperçu de sa représentation dans ces deux domaines artistiques :


L’Art Contemporain et le Masque


L’art contemporain est un terrain fertile pour l’exploration du masque. Voici quelques aspects de ​sa représentation dans ce domaine :


  • Masques comme Métaphore :
    • Les artistes contemporains utilisent souvent le masque comme une métaphore puissante. Il ​peut symboliser la dissimulation, la dualité, l’identité fragmentée ou la transformation.
    • Par exemple, l’artiste Cindy Sherman crée des autoportraits où elle se transforme en ​différents personnages, utilisant des masques (au sens littéral ou figuré) pour explorer les ​multiples facettes de l’identité humaine.


  • Masques et Identité :
    • L’artiste Yinka Shonibare utilise des masques africains dans ses œuvres pour aborder des ​questions d’identité, de colonialisme et de multiculturalisme. Ses sculptures et installations ​interpellent le spectateur sur les stéréotypes et les préjugés liés à l’origine ethnique.


  • Masques et Rébellion :
    • L’artiste Banksy a souvent utilisé le masque comme symbole de rébellion et de contestation. ​Son célèbre graffiti du masque de Guy Fawkes, associé au mouvement Anonymous, incarne la ​lutte contre l’autorité et la surveillance.





  • Mylène Farmer :

La Peinture Classique et le Masque




  • Les Vanités :
    • Les peintures de vanités du XVIIe siècle représentent souvent des crânes, des montres, des bougies ​et des masques. Ces éléments symbolisent la fugacité de la vie, la mort et la vanité des plaisirs ​terrestres.


  • Le Masque dans la Commedia dell’arte :
    • Les peintures de la Renaissance italienne ont souvent représenté des personnages de la Commedia ​dell’arte, tels qu’Arlequin, Pantalon et Colombine, portant des masques caractéristiques. Ces ​masques étaient utilisés pour incarner des archétypes comiques.


  • Les Portraits Masqués :
    • Certains portraits classiques cachent partiellement le visage du modèle derrière un masque, créant ​une tension entre la révélation et la dissimulation. Cela peut symboliser la complexité de l’âme ​humaine.


En somme, le masque, qu’il soit contemporain ou classique, continue d’inspirer les artistes, de questionner ​notre identité et de nous plonger dans des mondes parallèles. Il est à la fois un accessoire, un symbole et ​un moyen d’expression artistique.


Le masque et la santé


Le masque, symbole à la fois mystérieux et fonctionnel, a joué un rôle crucial dans l’histoire de la ​santé publique. De l’Antiquité à nos jours, son utilisation a évolué pour répondre aux besoins de ​prévention des maladies transmissibles. Voici un aperçu de l’utilisation du masque dans ce ​contexte :


L’Antiquité et les Épidémies

  • Maladies Transmissibles : Pendant très longtemps, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle en Europe, la ​santé publique était dominée par la problématique des maladies transmissibles. Les grandes ​épidémies, telles que la peste noire qui a tué environ 25 millions de personnes entre 1346 et ​1353, ont marqué notre culture collective.
  • Mesures d’Hygiène Collective : À cette époque, les outils de la santé publique se limitaient à des ​mesures d’hygiène collective. Ces mesures faisaient écho à des préconisations individuelles, ​telles que l’alimentation, la propreté corporelle et l’exercice physique. Les Hommes ont pu ​identifier empiriquement des conditions géographiques, temporelles, alimentaires et ​comportementales associées à l’apparition des maladies.


Le Masque Sanitaire Moderne (1850-1950)

  • Évolution en France : Au XIXe siècle, le port du masque est régulièrement envisagé comme une ​mesure sanitaire dans une pluralité de contextes. Plusieurs mouvements concomitants ​expliquent la place nouvelle que le masque sanitaire occupe dans la société moderne.
  • Épidémie de Peste en Mandchourie : Les masques chirurgicaux, tels que nous les connaissons ​aujourd’hui, se sont répandus entre 1910 et 1911 lors d’une épidémie de peste dans le ​Mandchourie. Le médecin chinois Wu Lien Teh a sollicité le port du masque dans l’espace public ​pour ralentir la propagation et la contagion du virus.


Le Masque Contemporain et la Prévention


  • Pandémie de COVID-19 : La pandémie actuelle a réaffirmé l’importance du masque comme outil ​de prévention. Les masques, qu’ils soient chirurgicaux ou en tissu, sont devenus un élément ​essentiel pour réduire la transmission du virus.


  • Rôle de la Sensibilisation : Le masque ne protège pas seulement celui qui le porte, mais aussi les ​autres. Il est devenu un symbole de solidarité et de responsabilité collective.


En somme, l’utilisation du masque dans l’histoire comme outil de santé publique témoigne de ​l’adaptabilité de l’humanité face aux défis sanitaires. Que ce soit pour prévenir la propagation de la ​peste au Moyen Âge ou pour lutter contre la COVID-19 aujourd’hui, le masque reste un allié ​précieux dans notre quête pour protéger la santé publique.


Les masques mortuaires


Un masque mortuaire est une réplique en trois dimensions du visage d'une personne décédée, ​réalisée peu de temps après son décès. Il est obtenu en moulant le visage du défunt dans un ​matériau mou, comme du plâtre ou de la cire, afin de conserver une empreinte fidèle de ses traits.


À quoi servent-ils ?


  • Portrait fidèle : Les masques mortuaires permettent de conserver un portrait extrêmement ​réaliste d'une personne, bien au-delà de la durée de conservation du corps.
  • Identification : Avant l'avènement de la photographie, les masques mortuaires étaient utilisés ​pour identifier les personnes décédées, notamment dans le cas de corps non identifiés.
  • Rituels funéraires : Dans certaines cultures, les masques mortuaires font partie intégrante des ​rites funéraires, représentant l'essence ou l'esprit du défunt.
  • Art et histoire : De nombreux masques mortuaires sont devenus des œuvres d'art ou des objets ​historiques, témoignant d'une époque et d'une personnalité.


Histoire et utilisation :


La pratique de réaliser des masques mortuaires remonte à l'Antiquité et s'est répandue dans de ​nombreuses civilisations. Au fil des siècles, les techniques et les matériaux utilisés ont évolué, mais ​le principe de base est resté le même.


Un exemple célèbre : le masque de Toutânkhamon. Ce masque n'est pas qu'un simple objet ​décoratif. Il revêt une importance symbolique considérable dans la religion égyptienne ancienne. Il ​était destiné à protéger la momie du pharaon dans l'au-delà et à lui permettre de renaître. Les ​différents éléments du masque (les yeux en forme d'amande, le coiffe, la barbe postiche) sont ​tous porteurs de significations particulières liées aux croyances égyptiennes sur la mort et la vie ​après la mort.


La plus ancienne représentation de l’utilisation d’un masque :

Grotte des 3 frères

Magdalénien (Paléolithique supérieur) -17000 à -14000 ans

L'emblématique chamane « dansant » à la coiffe de cerf ​est la figure la plus connue de la grotte. Il se trouve « sur ​la paroi terminale de la salle qui fait le fond de l'étage ​inférieur de la caverne, à plus de 400 m de l'entrée, et ​dans laquelle sont réunies toutes les gravures » (la salle ​du Sanctuaire).

Henri Bégouën émet des doutes sur l'hypothèse d'une ​représentation de déguisement pour l'approche d'un ​gibier, car ce déguisement est disparate (un déguisement ​d'approche de gibier est uniforme et adapté à l’espèce ​visée). Les interprétations successives l'ont vu comme ​un sorcier pratiquant un rite magique, ou un dieu des ​animaux dit le « dieu cornu », ou encore comme un ​chamane en transe.