Les lieux d’EXPO
39 Rue André Bénac
27 Rue Armand Caduc
13 Rue des Frères Faucher
33190 La Réole
EXPOSITION REALISEE DANS LE CADRE DU FESTIVAL “DU COEUR A LA RUE 2024”
LES MASQUES RITUELS EN AFRIQUE
LES MASQUES EKET DU NIGERIA sont des éléments emblématiques de l'art et de la culture du peuple Eket, une communauté du sud-est du Nigeria. Ces masques ont une signification culturelle et spirituelle profonde dans les pratiques cérémonielles et rituelles de la société Eket.
Les masques Eket sont souvent caractérisés par des traits stylisés, des couleurs vives et des formes expressives. Ils peuvent représenter des esprits ancestraux, des divinités, des personnages mythiques ou des figures sociales importantes.
Les masques sont portés lors de divers événements culturels, tels que les cérémonies de passage, les festivals et les rituels de guérison. Ces masques jouent un rôle crucial dans la communication entre les humains et les esprits. Ils sont utilisés pour demander des bénédictions, guider la communauté et renforcer les liens avec le monde spirituel. Les performances masquées sont également un moyen de préserver les traditions et de transmettre des enseignements culturels aux générations futures.
En tant qu'œuvres d'art, les masques Eket sont admirés pour leur esthétique unique et leur pertinence culturelle. Ils reflètent l'identité, les croyances et l'histoire du peuple Eket, tout en étant appréciés par les amateurs d'art et les chercheurs intéressés par l'art africain traditionnel.
Masque Guro, Côte d’Ivoire
Les Gouro sont une population d'Afrique de l'Ouest de langue mandé-sud établie principalement au centre-ouest de la Côte d'Ivoire, autour de Bouaflé, Zuénoula, Sinfra, Oumé, Vavoua et même Daloa1, sur les rives du Bandama, au centre-ouest de la Côte d’Ivoire.
Le masque Pende de la République démocratique du Congo
se rattache au corpus des masques d'initiation (Mukanda) utlisés lors des rituels masculins de l'Est du pays Pende.
La structure des masques change avec les modes. Habituellement, le chef fait appel à un sculpteur professionnel pour sculpter les premiers masques et les autres sont réalisés par de jeunes promus.
Ce masque de distingue par sa plastique particulière
composée de formes géométriques accentuées par le contraste entre les pigments rouges et le kaolin blanc qui font de lui un témoin de l'art Pende.
Bouclier (Ngabo) de l’ethnie Songye, RDC (république démocratique du Congo, ex Zaïre). 1880-1930
Bouclier traditionnel orné de stries polychromes alternant les trois couleurs fétiches des Basongye (pluriel de songye), le blanc, le rouge et le noir. Les couleurs ont une signification symbolique et expriment divers traits de caractères ou de dispositions de l'esprit. Le blanc symbolise la pureté, la paix, la lune, la lumière ou encore le deuil, le rouge est associé au sang, au feu, au courage, à la force, ou encore à la destruction et à la magie négative.
Le bouclier est muni d'une poignée à l'arrière.
Il s’agit d’un bois léger et tendre.
Le bouclier est orné de la représentation miniature d'un masque Kifwebe (Bifwebe au pluriel). Ce petit masque central est sculpté en très haut relief donnant à l'objet une dynamique remarquable.
Il semble acquis que ces boucliers n'étaient pas destinés au combat et servaient plutôt d'accessoires symboliques et emblématiques de pouvoir. Plusieurs théories envisagent leur utilisation. D’après certains auteurs, ils étaient suspendus sur les murs des cases appartenant (chez les Kifwebe), le petit masque central serait le gardien de la case, destiné à protéger le lieu et les habitants contre la sorcellerie et les forces du mal.
Masque Kifwebe – Songye (de l’ethnie Songye),
RDC (République Démocratique du Congo, ex Zaïre).
Milieu du 20e siècle.
Les masques Kifwebe figurent parmi les masques africains les plus célèbres. Nés de la sculpture du Bwadi bwa Kifwebe, une société influente des Songye (une communauté de la République démocratique du Congo), ces masques se distinguent par leurs stries uniques à chaque masque, leurs yeux globuleux et leur bouche cubique.
En bois polychrome très léger. Ce masque est un masque masculin Songye, reconnaissable par l'existence d'une crête, les masques féminins n’ont pas de crête. Les masques masculins sont plus colorés que les féminins et sont portés pour les danses pendant le jour, tandis que les masques féminins qui reflètent les forces positives sont portés durant les danses nocturnes.
Chaque partie du masque est associée à un animal (le lion, le zèbre, le crocodile ou le porc-épic) dont le porteur imite le comportement.
Les stries sont une écriture à double sens : sentier ou chemin des morts attendant la renaissance tandis. La crête, dans le prolongement du nez est l'arbre de vie. La bouche serait le bec de l'oiseau ou le feu du sorcier, selon les Songyés, celui qui a les lèvres charnues est censé parler fort.
Le masque a une fonction imprécative, selon certains spécialistes ils pourraient avoir été portés lors des circoncisions ou des funérailles.Ses couleurs ont une signification symbolique. Le noir est associé aux qualités occultes du masque, et les stries noires seraient destinées à dissimuler les aspects malveillants du masque aux non-initiés. Le rouge est associé au sang, à la chair, au feu mais aussi au courage, à la vigueur, à la connaissance Le blanc parle de bienveillance (pureté, paix, lumière).
Les masques casques Ngoin - Bamoun / Tikar du Cameroun
présents dans tous les royaumes du Grassland camerounais (Bafut, Bekom, Big Babanki, Ndop, Oku...) appartiennent à des ensembles de masques exposés lors des cérémonies commémoratives organisées pour honorer des personnes importantes qui sont décédées.
Chaque ensemble est la propriété d'une lignée particulière qui peut comprendre plus de 20 masques, généralement de formes variées, mais parfois avec des aspects répétititfs.
Certains sont obligatoires, comme Kam (ou akam), un masque masculin qui mène la danse, ou encore Ngoin qui incarne la première épouse de Kam. D'autres masques féminins peuvent intervenir, ceux des autres épouses ou filles de Kam.
Masques Punu, Gabon
Les Punu forment un peuple bantou d'Afrique centrale établi principalement au sud du Gabon, également en république du Congo dans la région du Niari. Ils constituent l'un des groupes dits shira-punu, auxquels sont aussi rattachés les Sangu (ou Massango).
Masque Punu, une ethnie du Gabon.
Bois peint.
De tels masques sont reconnaissables au losange qui orne le front, aux yeux mi-clos en graine de café et au fard blanc qui recouvre le bois. Sur ce masque le blanc a pratiquement disparu, on en voit des traces le long des reliefs. Le fard blanc rituel est traditionnellement du kaolin mêlé à de la poudre d'os broyé des défunts.
Ces Masques sont exhibés au cours de cérémonies destinées à invoquer l'esprit de défunts.
Masque Punu Okuyi (ethnie du Gabon)
Bois peint Ce masque présente les traits caractéristiques des masques Okuyi, aux coiffures complexes, aux bouches protubérantes, aux yeux mi-clos en grain de café. Sur ce masque la coiffe, divisée en deux, se dresse sur la tête. Un losange orne le front (une scarification chéloïde?). Le fard blanc rituel est traditionnellement du kaolin mêlé à de la poudre d'os broyé des défunts. Le rouge met en relief les organes et les scarifications. Ces masques sont exhibés au cours de cérémonies destinées à invoquer l'esprit de défunts. Il n'y a pas d'espace pour les yeux ni la bouche.
Le masque de Lune Baule de Côte d’Ivoire se définit par ses proportions délicates.
Avec un plan facial circulaire et surélevé, lui-même souligné par une crête dentelée, ainsi qu'une petite bouche aux lèvres légèrement saillantes, l'on voit se dessiner un visage.
Celui-ci se profile par un nez effilé prolongé par une crête médiale jusqu'au front sous lequel on peut apercevoir des yeux légèrement bridés. Les début d'une coiffure peut être observé au niveau des tempes.
Masque Baoulé – Côte d’Ivoire
Le bois est finement travaillé, les Baoulés ont la réputation d’être d'habiles sculpteurs.
Les lignes de ces masques sont élégantes. Celui-ci est entouré d’une bordure dentelée, ce qui semble être typique d’une ethnie. Il est également surmonté d’un oiseau dont le bec se pose sur le front.
L'oiseau est fréquemment perçu comme un intermédiaire entre le monde des vivants et celui des esprits. Il est chargé de transporter les prières et les offrandes vers les ancêtres, et de rapporter leurs réponses.
Chaque pièce est le fruit d'un travail artisanal exceptionnel, transmis de génération en génération.
Chaque masque raconte une histoire, chaque détail sculpté révèle une signification profonde.
Les Baoulés sont un peuple de Côte d’Ivoire vivant pour sa grande majorité au centre du pays. Ils se sont installés en Côte d'Ivoire au 18e siècle.
Depuis quelques années la Côte d’Ivoire a interdit que les masques traditionnels sortent du territoire.
Masque de justice Fang, Gabon
Les M’fan forment un groupe ethnique bantou que l’on trouve aujourd’hui en Afrique centrale, essentiellement en Guinée équatoriale, et au Gabon - woleu-Ntem (province éloignée du Cameroun), mais aussi au Cameroun, et à Sao Tomé-et-Principe. Le groupe des langues M’fan est composé de plusieurs dialectes et créoles. Les m'fan parlent tous des langues bantoues apparentées, et, malgré quelques spécificités régionales, ils n'ont aucun mal à se comprendre entre eux3.
L’appellation « m’fan » n'est pas acceptée par les natifs qui affirment ne pas s'appeler ainsi4. Par ailleurs, l'orthographe « fang » est contestée par les « M’fan », le mot approprié serait m'fan couramment utilisé dans l'expression m'fan mod.
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Masque Fang du Gabon
Masque mural polychrome associé à la justice.
Masques Bété, Côte d’Ivoire
Les Bétés sont un peuple vivant dans le centre-ouest de la Côte d'Ivoire, notamment dans les régions de Gagnoa, Ouaragahio, Soubré, Buyo, Issia, Saïoua, Daloa et de Guibéroua
Les Koulangos sont un peuple du nord-est de la Côte d'Ivoire, autour des villes de Bouna et Bondoukou et particulièrement dans le Parc National de la Comoé. Ils étaient appelés « Pakhallas » par les Dioulas et souvent désignés ainsi par les premiers colonisateurs.
Le masque de danse Igbo originaire du Nigéria incarne l'esprit d'une jeune fille Igbo.
Malgré cela il est toujours porté par les jeunes hommes lors des fêtes des récoltes ou des célébrations associées à l'esprit de la terre.
Ce masque reprend les conventions symbolisant, selon les Igbo, la beauté de la jeunesse.
Il s’agit d’un visage fin enduit de blanc, de tatouages et de motifs scarifiés.
Masque de singe Gurunsi, Burkina-Faso, d'initiation pour la danse des récoltes.
Les Gourounsi forment un ensemble de populations d'Afrique de l'Ouest présentes au sud du Burkina Faso , au nord du Ghana et en Côte d'ivoire
Masque Teke des peuples Bateké du Congo RDC
Originaires du Congo, les Tékés utilisent ces masques lors de cérémonies funéraires de notables, pendants les mariages ou, le plus souvent, lors des fêtes de réjouissances.
Les masques Tékés sont toujours construits selon les mêmes codes, de forme arrondie, ils sont divisés horizontalement par un épaulement et possèdent deux ouvertures réduites sculptées de part et d’autre du nez.
Les masques Tékés sont des masques planche, leur porteur fait tenir son masque grâce à un ruban tressé qu’il maintient entre ses dents, ses perforations périphériques servent à accrocher différentes plumes et fibres. Ils sont décorés par des motifs géométriques puis peints à l’aide de pigment ocres, bleus, rouges et noirs.
Masque Koulango, Côte d'Ivoire.
Les masques Koulango servent à plusieurs fonctions :
Le masque Attie est issu du peuple éponyme (Atyé, Akyé, Akié) de Côte d'Ivoire qui vit dans le sud du pays, au nord de la ville d'Abidjan, notamment de la commune d'Anyama, dans la région des lagunes entre Adzopé et Alepé.
Les Attié parlent une langue Kwa du même nom, Attié. Leur art reste peu connu et étudié.
Il se définit par des formes qui servent de supports à la réconciliation avec les dieux.
Les statues d'ancêtres sont parmi les plus vénérées et communes, elles protégeront la famille tout en maintenant la cohésion.
A noter que chez les Attié comme chez leurs voisins Baoulé, le thème du jugement est très présent dans la statuaire. On retrouve cette récurrence chez eux à travers des œuvres représentant soit une femme, soit un homme, très souvent liés à la royauté.
Togo
Significations générales des plumes sur les masques africains :
Coiffe de cérémonie – Mali
Coiffe, ou cimier, pour la danse de l’antilope.
Bois sculpté finement ajouré représentant une antilope. L’antilope surmonte la coiffe que le danseur pose sur sa tête. La coiffe est entourée de longues mèches de fibres végétales.
Cimier tjiwara (ou chiwara). Les membres de la société "tji wara" utilisent une coiffe surmontée d’une antilope qui est l'être mythique qui a appris aux hommes à cultiver la terre. Le mot "tji" signifie travail et "wara" animal (animal de travail). Le but était d'encourager la coopération entre les membres de la communauté afin d'assurer une bonne récolte. L'accouplement des antilopes masquées évoque la fertilité et l'abondance agricole.
Le masque et la coiffe, tous deux ornés de symboles spécifiques, se complètent pour raconter une histoire plus complète. Par exemple, un masque représentant un ancêtre pourrait être surmonté d'une coiffe ornée de plumes d'aigle, symbolisant la sagesse et la connexion au monde spirituel.
Ensemble, le masque et la coiffe permettent une identification plus claire du personnage incarné par le porteur (ancêtre, esprit, divinité).
L'association de ces deux éléments amplifie le pouvoir attribué à celui qui les porte, le connectant plus étroitement aux forces cosmiques.
Les masques de théâtre
Masque Noh
c’est un masque utilisé dans le Noh japonais traditionnel. Ce masque Noh est un masque de vieil homme sculpté en bois.
LE MASQUE OKAME issu du Japon est synonyme de bonne fortune.
Sculpté à la main dans du bois et imprégné d’un héritage culturel riche.
Avec son large sourire agréable et ses yeux bienveillants et joyeux, le masque Okame est réputé pour être un porte-bonheur et un talisman contre la malveillance.
Les tons chauds et ivoire du bois sont rehaussés de joues parfois rouges et d'un petit sourire, donnant à ce masque une présence aimablequi se veut instantanément attachante.
Période Shōwa (1926-1989)
Masque de théâtre grec, en céramique
Chaque type de personnage (tragique, comique, satyre) avait son masque spécifique, permettant au public d'identifier rapidement le rôle du personnage sur scène.
Les masques étaient conçus pour exagérer les expressions faciales, rendant les émotions des personnages plus visibles et plus compréhensibles pour le public assis loin de la scène.
Les masques créaient une certaine distance entre l'acteur et son personnage, permettant à l'acteur de se détacher émotionnellement de son rôle.
La forme des masques était conçue pour amplifier la voix des acteurs, permettant ainsi aux spectateurs d'entendre clairement les dialogues, même dans les grands théâtres en plein air.
Masque de théâtre romain : Satyre
Le masque de satyre romain : un héritage grec
Le masque de satyre romain est un objet fascinant qui nous relie directement à l'Antiquité gréco-romaine. Il s'agit d'une adaptation romaine des masques de satyre utilisés dans le théâtre grec.
Les satyres : des créatures hybrides
Les satyres étaient des créatures mythologiques de la Grèce antique, mi-hommes mi-chèvres. Ils étaient associés à la nature, à la fête, au vin et à la musique. Dans le théâtre grec, ils étaient souvent représentés comme des personnages comiques et rusés, formant un contrepoint aux héros tragiques.
Les masques dans l’art
Masque décoratif en terre cuite, plein (non évidé), signé de l'artisan et daté (1988). Couche émaillée qui fait le décor avec de multiples reflets aux tons de vert foncé/ fauve / marron en fonction de l'exposition de la lumière.
Les masques rituels en Asie et Océanie
Masque asiatique rare et ancien, provenance Asie du Sud, de la fin du 19ème siècle.
Masque spirituel du marais,
Papouasie-Nouvelle Guinée
Masque chamane Magar – Népal
Le bois brut que la patine des ans a dû assombrir, la sculpture sobre aux traits minimalistes désignent de fait un masque Magar.
Les Magars constituent un groupe ethnolinguistique réparti sur l’ensemble du territoire népalais mais essentiellement concentré dans le centre du pays.
Ce masque était porté dans le cadre de la tradition chamanique des montagnes. On ne sait pas grand chose de la signification de ces masques mais ils représentent des divinités, des esprits de la nature ou des créatures surnaturelles.
Masque bouddhiste de cérémonie – Népal
19e siècle
Bois sculpté et peint. Ce masque a perdu la brillance de sa peinture d’origine, celle-ci s’est patinée avec le temps.
Les crânes sur le dessus du front et les dents bien prononcées représentent la protection contre les forces négatives et la transformation de la négativité en sagesse.
Ce type de masque était utilisé lors des cérémonies rituelles bouddhistes par les lamas lors de danses masquées selon des rituels très anciens remontant très certainement aux tribus animistes de l'Himalaya. Les chamanes de ces tribus utilisaient ces masques lors de rituels visant à protéger un village, à guérir des maladies ou lors d' exorcismes. Ces masques avaient donc une fonction très importantes dans la vie sociale de la communauté. Ils étaient portés par les chamanes mais aussi par les habitants lors de cérémonies théâtrales dédiées aux ancêtres orchestrées par le guérisseur.
Au fil du temps, le bouddhisme est devenu une pratique religieuse dominante dans les régions de montagnes remplaçants peu à peu les mythes et pratiques du chamanisme. Mais les masques ont survécu et représentent une divinité traditionnelle bouddhiste.
LES MASQUES SUR LE CONTINENT AMERICAIN
LE MASQUE EN MOZAÏQUE aztèque/maya fabriqué avec des pierres semi-précieuses incrustées d'onyx rouge, de jaspe et de nacre d'ormeau.
Il s’agit d’un art populaire mexicain.
La façade est émaillée et polie créant une finition “glacée”.
Les Aztèques fabriquaient des masques pour différents rituels et pour différents dieux. Les masques étaient portés lors de certaines cérémonies par des prêtres dans le but d'attirer l'attention des dieux afin d’être reconnus comme valeureux et d’avoir un vœu exaucé.
Les masques de lutte
Masque de luchador mexicain
Masques de protagonistes et antagonistes
Jason Voorhees dans Vendredi 13
Le Diable
Dark Maul, dans Star Wars
Ghostface dans Scream
V, dans V pour Vandetta
ZORRO
Masques de santé
Masque de médecin contre la Peste
Masque chirurgical
Masque FFP2
Masques de Carnaval
Masque du Carnaval de Venise
Chaque masque possède une forme, une décoration et une signification qui lui sont propres.
Les masques de la noblesse vénitienne :
Les masques de la Commedia dell'Arte :
Les masques fantastiques :
Histoire du masque
Les masques de carnaval
Les masques de Carnaval ont une histoire fascinante qui remonte à des époques très anciennes. Voici un aperçu de leurs origines et de leur évolution :
1 - Origines lointaines
La coutume de porter des masques en certaines occasions remonte à des milliers d’années. On peut situer l’origine des masques au paléolithique, entre 15 000 et 10 000 ans avant J.C., grâce à la découverte de “l’homme au masque” dans la grotte des Trois Frères en Ariège.
2 - Fonctions diverses
Les masques ont toujours eu pour principale fonction de préserver l’anonymat de celui qui les porte.
Avant de devenir un symbole du Carnaval, les masques étaient utilisés lors de cérémonies rituelles et de représentations scéniques.
Dans l’Antiquité, les masques étaient associés au culte dionysiaque et aux cérémonies funèbres.
En Afrique, les masques sont encore utilisés lors de cérémonies rituelles pour représenter des esprits ou des ancêtres.
Au théâtre, les masques ont joué un rôle essentiel. Ils étaient utilisés dans le théâtre grec et romain pour figurer différents personnages et amplifier la voix des acteurs. On les retrouve également dans le théâtre masqué balinais, la Commedia dell’arte et le nô japonais.
3 - Évolution au Moyen Âge
C’est à partir du Moyen Âge que les masques ont été utilisés comme déguisements.
Après une période où le maquillage était privilégié, les masques sont réapparus sous la forme du loup, importé d’Italie, pendant le règne de François Ier.
Sous Louis XIV, les artistes des ballets dansant pour le Roi portaient également des masques.
De nos jours, les masques du Carnaval peuvent varier du simple loup aux créations les plus élaborées, en papier mâché, en bois, peints, ornés de plumes ou de joyaux.
Leur fonction est restée la même : dissimuler le visage des participants, leur permettant d’inverser les rôles et de transgresser les interdits. Ainsi, chacun peut sortir caché et s’amuser en toute liberté pendant le Carnaval.
L’Histoire des Masques Vénitiens
Signification et Artisanat des Masques Vénitiens
Les Masques Vénitiens Aujourd’hui
L’Histoire Fascinante des Masques Africains
Origines et Significations
Matériaux et Décoration
Héros masqués dans la fiction
Les héros masqués au cinéma ou dans la littérature ont toujours captivé notre imagination. Que ce soit pour protéger leur identité, terrifier leurs ennemis ou simplement ajouter une touche mystérieuse, ces personnages iconiques ont laissé une empreinte indélébile sur l’histoire du cinéma. Voici quelques-uns des films mémorables où le masque joue un rôle crucial :
Les Yeux sans visage (1960) :
Dans ce film de Georges Franju, un chirurgien tente de réparer le visage défiguré de sa fille après un accident de la route. Le visage de la jeune femme est recouvert d’un masque blanc et lisse, créant une atmosphère à la fois fascinante et inquiétante.
Le masque porté par Christiane, la fille du chirurgien, est en réalité une peau humaine prélevée sur une autre victime. Ce masque symbolise à la fois la beauté et l’horreur, reflétant le thème central du film.
Le réalisateur Georges Franju a créé une atmosphère de mystère en montrant rarement le visage de Christiane sans son masque, renforçant ainsi son impact visuel.
Phantom of the Paradise (1974) :
Inspiré par la légende de Faust, ce film de Brian De Palma raconte l’histoire d’un compositeur défiguré dont le visage est masqué par un casque. Le masque symbolise le double, entre humanité et monstruosité.
Le masque de Swan, le méchant du film, est un casque argenté avec un bec pointu. Il représente la cupidité et la corruption de l’industrie musicale. Swan est prêt à tout pour réussir, même à défigurer le compositeur Winslow Leach.
Le masque de Swan est un mélange de glamour et de grotesque, soulignant la dualité du personnage.
L’Homme au masque de fer (1998) :
Basé sur le mystère de l’homme au masque de fer, ce film met en scène Leonardo DiCaprio dans le rôle du prisonnier masqué, en réalité le fils illégitime de Louis XIV. Le masque ici est plus brutal et violent, lié à la condamnation.
Le masque de fer est basé sur la légende de l’homme mystérieux emprisonné sous le règne de Louis XIV. Dans le film, le masque est en fer forgé et couvre tout le visage, sauf les yeux.
Le masque symbolise la captivité, l’injustice et la quête de liberté. La véritable identité de l’homme au masque de fer reste un mystère, ajoutant à son aura légendaire.
Le Silence des Agneaux (1991) :
Impossible de parler de masques sans évoquer celui porté par le célèbre psychiatre Hannibal Lecter. La muselière empêche Hannibal de s’exprimer et de manger, renforçant son statut de cannibale effrayant.
Le masque de Hannibal Lecter est une muselière en cuir, utilisée pour empêcher le cannibale de mordre ou de parler. Il renforce l’idée que Lecter est dangereux et incontrôlable.
Anthony Hopkins a apporté une intensité incroyable au personnage, et le masque est devenu l’un des symboles les plus emblématiques du cinéma d’horreur.
Batman: The Dark Knight Rises (2012) :
Si le masque de Bruce Wayne est emblématique, celui de Bane est tout aussi marquant. Ce masque imposant l’aide à survivre grâce à un gaz antidouleur. Pendant la pandémie de coronavirus, les masques de Bane ont même été en rupture de stock aux États-Unis.
Le masque de Bane est un dispositif respiratoire complexe qui lui permet de survivre après avoir été gravement blessé. Il ajoute à l’impression de puissance brute du personnage.
Tom Hardy, qui incarne Bane, a dû s’entraîner à parler avec le masque, ce qui a donné à sa voix un ton menaçant et inoubliable.
Mad Max: Fury Road (2015) :
Ces héros masqués ont tous apporté leur propre dimension au cinéma, qu’il s’agisse de mystère, de terreur ou de survie. Ils restent gravés dans nos mémoires et continuent d’inspirer de nouvelles générations de cinéphiles.
Immortan Joe, le chef tyrannique, porte un masque respiratoire en forme de crâne. Ce masque est à la fois fonctionnel et symbolique, reflétant la désolation du monde post-apocalyptique.
Le masque d’Immortan Joe est un élément clé de son apparence terrifiante et de son pouvoir sur les autres personnages.
Zorro
est l’un des héros masqués les plus emblématiques du cinéma et de la télévision. Voici un peu plus d’informations sur ce justicier masqué.
Créé par l’écrivain Johnston McCulley en 1919, Zorro est un personnage de fiction qui combat l’injustice et la tyrannie en Californie espagnole au XIXe siècle.
Son vrai nom est Don Diego de la Vega, un noble californien qui se transforme en Zorro pour défendre les opprimés.
Zorro porte un masque noir en forme de « Z » sur les yeux, une cape et manie l’épée avec une habileté extraordinaire.
Ses aventures ont été adaptées dans de nombreux films, séries télévisées et bandes dessinées, faisant de lui un symbole de la lutte pour la justice.
Fantômas :
Créé par l’écrivain Marcel Allain et le journaliste Pierre Souvestre, Fantômas est un criminel génial et mystérieux qui sévit dans le Paris du début du XXe siècle.
Son vrai nom reste inconnu, et il se cache derrière divers déguisements et masques pour commettre ses méfaits.
Dans le film Fantômas réalisé par André Hunebelle en 1964, le personnage est interprété par Jean Marais. Le film fait partie d’une trilogie, avec Fantômas se déchaîne en 1965 et Fantômas contre Scotland Yard en 1967.
Fantômas est un maître du déguisement, capable de se fondre dans la foule en utilisant des masques, des perruques et des costumes variés. Il est aussi intelligent et manipulateur, défiant constamment le commissaire Juve et le journaliste Fandor.
V pour Vendetta (James McTeigue, 2005) :
V est un mystérieux combattant de la liberté qui porte un masque en forme de visage souriant stylisé. Son masque est inspiré du célèbre portrait de Guy Fawkes, un conspirateur anglais du XVIIe siècle.
Le film se déroule dans un futur dystopique où un régime totalitaire opprime la population. V se rebelle contre ce régime en menant des actions spectaculaires et en utilisant des tactiques de guérilla.
Son célèbre discours commence par les mots : “Souvenez-vous, souvenez-vous du 5 novembre…” et il incite les gens à se lever contre l’oppression.
Portant un chapeau haut-de-forme et une cape, V est un symbole de résistance et de révolution.
Les héros masqués ont toujours fasciné les lecteurs et ont joué un rôle important dans la littérature. Voici un aperçu des héros masqués dans la littérature, en nous limitant à l’espace occidental et plus particulièrement à la France :
L’imposteur :
La figure de l’imposteur a également été associée aux héros masqués. Dans les années 1840, les romans populaires ont introduit le personnage du Justicier, qui œuvrait dans le sens opposé au héros du Mal. Cette “héroïsation” du traître masqué a contribué à façonner cette figure emblématique3.
L’anti-héros :
En littérature, il ne faut pas oublier les anti-héros. Des auteurs comme Samuel Beckett ont créé des personnages de roman dont on ne sait presque rien, offrant ainsi une perspective différente sur l’héroïsme4.
Diversité des héros :
Les héros masqués peuvent prendre différentes formes, qu’il s’agisse de justiciers, de vengeurs, d’aventuriers ou d’amoureux passionnés. Ils sont nés sous différentes plumes et influences, et continuent de captiver les lecteurs aujourd’hui5.
En somme, les héros masqués dans la littérature sont des personnages complexes, souvent liés à des combats politiques et moraux, et leur mystère attire notre imagination depuis des siècles.
Les méchants masqués dans la fiction
Les méchants masqués dans la fiction ont toujours captivé l’imagination des spectateurs et des lecteurs. Voici un aperçu de quelques-uns des plus célèbres méchants portant un masque :
Ghostface (Scream) :
Ce tueur en série masqué, avec sa voix déformée et son couteau, a terrorisé les adolescents dans la saga Scream. Son apparence fantomatique et son jeu de cache-cache sont devenus emblématiques.
Jason Voorhees (Vendredi 13) :
Le légendaire tueur en série qui hante le camp Crystal Lake. Son masque de hockey, inspiré par le gardien de but, est devenu synonyme d’horreur.
Le Boogeyman (Massacre à la tronçonneuse, 1974) :
Leatherface, le tueur cannibale, porte un masque fait de peau humaine. Son apparence grotesque et sa tronçonneuse font frissonner les spectateurs.
Michael Myers (Halloween) :
Le Mal incarné, Michael Myers, porte un masque blanc effrayant. Son regard vide et son obsession pour sa sœur en font un personnage inoubliable.
Jigsaw (Saw) :
Le génie criminel derrière les pièges mortels de la saga Saw porte un masque de porc. Son identité cachée ajoute à son mystère.
Les Yeux sans visage (1959) :
Dans ce film d’horreur français, le docteur Génessier porte un masque pour cacher son visage défiguré. Son obsession pour la chirurgie expérimentale est terrifiante.
Hannibal Lecter :
Le cannibale raffiné de Le Silence des agneaux porte un masque de contention lorsqu’il est en captivité. Son intelligence et sa cruauté sont glaçantes.
Onibaba (1964) :
Dans ce film japonais, deux femmes portent des masques de démons pour effrayer les voyageurs et voler leurs biens. Leur malveillance est palpable.
Lon Chaney (Le Fantôme de l’opéra, 1925) :
Bien qu’il ne soit pas un méchant traditionnel, le Fantôme porte un masque pour cacher son visage déformé. Son amour obsessionnel pour Christine est tragique.
Dark Vador
Dark Vador, également connu sous le nom de Darth Vader en anglais, est l’un des méchants les plus emblématiques de l’histoire du cinéma. Voici un bref aperçu de ce personnage :
Origines : Dark Vador est un ancien Jedi nommé Anakin Skywalker. Il est devenu un seigneur Sith après avoir été corrompu par le côté obscur de la Force. Son histoire est au cœur de la saga Star Wars.
Apparence : Dark Vador porte une armure noire impressionnante, un casque respiratoire et une cape. Son masque, avec sa respiration lourde caractéristique, est immédiatement reconnaissable.
Pouvoirs : En tant que Sith, Dark Vador maîtrise la Force. Il utilise son sabre laser rouge avec une habileté mortelle et peut étrangler ses ennemis à distance grâce à la Force.
Quête de pouvoir : Dark Vador sert l’Empereur Palpatine (Darth Sidious) et cherche à établir un règne tyrannique sur la galaxie. Sa quête de pouvoir et sa relation complexe avec son fils, Luke Skywalker, sont au cœur de l’intrigue.
Rédemption : Finalement, Anakin Skywalker trouve la rédemption en sauvant son fils et en se rebellant contre l’Empereur. Sa mort héroïque permet à Luke de vaincre l’Empire.
Dark Vador est un personnage emblématique, à la fois terrifiant et tragique. Sa transformation, son masque et sa voix profonde ont laissé une marque indélébile dans l’imaginaire collectif. Que la Force soit avec vous !
Ces méchants masqués ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de la fiction.
Les masques de lutte
Les Masques de Lutte : Entre Tradition et Spectacle
Les masques de lutte, également connus sous le nom de masques de catch ou masques de lucha libre, sont des accessoires emblématiques portés par les lutteurs professionnels. Ils ont une histoire fascinante et sont profondément ancrés dans la culture de la lutte, en particulier au Mexique. Voici un aperçu de ces masques colorés et mystérieux :
Origines et Signification
Artisanat et Créativité
Symboles et Héritage
En somme, les masques de lutte sont bien plus que des accessoires de spectacle. Ils sont chargés d’histoire, de tradition et de passion, et ils continuent d’enflammer l’imagination des fans de lucha libre à travers le monde.
Les masques de danse
Les masques dans la danse ont une histoire riche et variée, reflétant la diversité des cultures et des pratiques artistiques à travers le monde. Voici un aperçu de l’utilisation des masques dans différentes traditions chorégraphiques :
Le Masque comme Personnage
Diversité des Masques de Danse
Évolution Occidentale
Conclusion
Les masques dans la danse sont des marqueurs culturels, des outils de transformation et des moyens d’accéder aux codes sociaux. Qu’ils soient liés à la religion, à la mythologie ou simplement à l’esthétique, ils ajoutent une dimension mystérieuse et créative à l’art chorégraphique.
Les masques de théâtre
Les masques au théâtre ont une histoire fascinante, évoluant à travers les siècles et les cultures. Ils sont bien plus que de simples accessoires ; ils jouent un rôle essentiel dans la représentation scénique. Voici un aperçu de l’utilisation des masques dans le monde théâtral :
Aperçu Historique
Fonctions des Masques
Évolution Contemporaine
En somme, les masques au théâtre sont des outils puissants, permettant aux acteurs de transcender leur propre visage et de donner vie à une multitude de personnages.
Les masques porte-bonheur
Les masques porte-bonheur traditionnels jouent un rôle significatif dans de nombreuses cultures, et ils sont particulièrement riches en histoire et en symbolisme au Japon. Voici quelques exemples de masques japonais traditionnels et leur signification :
Ces masques sont utilisés dans le théâtre Nô pour représenter une variété de personnages, tels que des esprits, des démons, des hommes, des femmes et des vieillards. Ils sont connus pour leur capacité à changer d’expression selon l’angle sous lequel on les regarde.
Utilisé dans les danses traditionnelles, ce masque représente un homme comique avec une expression faciale drôle. Il est souvent associé à la chance et à la prospérité.
Ce masque représente une femme joyeuse avec des traits enfantins. Il est considéré comme un symbole de chance et est censé apporter une longue vie.
Dans le shintoïsme, le renard est une divinité servant la déesse Inari, déesse des récoltes, du riz et de la fertilité. Les masques de renard sont souvent portés lors de festivals pour honorer cette divinité et sont censés apporter chance et protection.
Ces masques ne sont pas seulement des objets d’art; ils sont imprégnés de spiritualité et de croyances profondes. Ils sont fabriqués avec soin et détail, souvent sculptés dans du bois de cyprès et finement laqués pour créer des jeux d’ombres et de lumière qui leur donnent vie sur scène ou lors de cérémonies1.
Les masques dans l’Art
Le masque, symbole à la fois mystérieux et puissant, a traversé les époques et les cultures, laissant sa marque dans l’histoire de l’art. Que ce soit dans l’art contemporain ou la peinture classique, le masque a été un vecteur d’expression, de réflexion et de transformation. Voici un aperçu de sa représentation dans ces deux domaines artistiques :
L’Art Contemporain et le Masque
L’art contemporain est un terrain fertile pour l’exploration du masque. Voici quelques aspects de sa représentation dans ce domaine :
La Peinture Classique et le Masque
En somme, le masque, qu’il soit contemporain ou classique, continue d’inspirer les artistes, de questionner notre identité et de nous plonger dans des mondes parallèles. Il est à la fois un accessoire, un symbole et un moyen d’expression artistique.
Le masque et la santé
Le masque, symbole à la fois mystérieux et fonctionnel, a joué un rôle crucial dans l’histoire de la santé publique. De l’Antiquité à nos jours, son utilisation a évolué pour répondre aux besoins de prévention des maladies transmissibles. Voici un aperçu de l’utilisation du masque dans ce contexte :
L’Antiquité et les Épidémies
Le Masque Sanitaire Moderne (1850-1950)
Le Masque Contemporain et la Prévention
En somme, l’utilisation du masque dans l’histoire comme outil de santé publique témoigne de l’adaptabilité de l’humanité face aux défis sanitaires. Que ce soit pour prévenir la propagation de la peste au Moyen Âge ou pour lutter contre la COVID-19 aujourd’hui, le masque reste un allié précieux dans notre quête pour protéger la santé publique.
Les masques mortuaires
Un masque mortuaire est une réplique en trois dimensions du visage d'une personne décédée, réalisée peu de temps après son décès. Il est obtenu en moulant le visage du défunt dans un matériau mou, comme du plâtre ou de la cire, afin de conserver une empreinte fidèle de ses traits.
À quoi servent-ils ?
Histoire et utilisation :
La pratique de réaliser des masques mortuaires remonte à l'Antiquité et s'est répandue dans de nombreuses civilisations. Au fil des siècles, les techniques et les matériaux utilisés ont évolué, mais le principe de base est resté le même.
Un exemple célèbre : le masque de Toutânkhamon. Ce masque n'est pas qu'un simple objet décoratif. Il revêt une importance symbolique considérable dans la religion égyptienne ancienne. Il était destiné à protéger la momie du pharaon dans l'au-delà et à lui permettre de renaître. Les différents éléments du masque (les yeux en forme d'amande, le coiffe, la barbe postiche) sont tous porteurs de significations particulières liées aux croyances égyptiennes sur la mort et la vie après la mort.
La plus ancienne représentation de l’utilisation d’un masque :
Grotte des 3 frères
Magdalénien (Paléolithique supérieur) -17000 à -14000 ans
L'emblématique chamane « dansant » à la coiffe de cerf est la figure la plus connue de la grotte. Il se trouve « sur la paroi terminale de la salle qui fait le fond de l'étage inférieur de la caverne, à plus de 400 m de l'entrée, et dans laquelle sont réunies toutes les gravures » (la salle du Sanctuaire).
Henri Bégouën émet des doutes sur l'hypothèse d'une représentation de déguisement pour l'approche d'un gibier, car ce déguisement est disparate (un déguisement d'approche de gibier est uniforme et adapté à l’espèce visée). Les interprétations successives l'ont vu comme un sorcier pratiquant un rite magique, ou un dieu des animaux dit le « dieu cornu », ou encore comme un chamane en transe.